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Nos agriculteurs méritent un discours de vérité

  • Photo du rédacteur: Guillaume Lepers
    Guillaume Lepers
  • 20 juil.
  • 5 min de lecture

Le 8 juillet dernier, l’Assemblée nationale a définitivement adopté la loi des sénateurs Duplomb et Ménonville visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. Dans une période de crise terrible qui menace l’existence même de l’agriculture française, 𝗷𝗲 𝗺𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗯𝗮𝘁𝘁𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗾𝘂𝗶, 𝘀𝗶 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝗼𝘂𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁, 𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗶𝗯𝗹𝗲́𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹𝗲́𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲̀𝘁𝗲𝘀 : lutte contre les ravageurs, accès à l’eau, équité avec nos concurrents européens…


Tout au long de l’examen de ce texte, nous avons été confrontés à une 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘀𝘀𝗶𝘃𝗲 de la part de personnes et de mouvements aveuglés par une idéologie coupable qui ne mènera qu’à la disparition de notre agriculture. Cet acharnement a pris, ces derniers jours, des proportions nouvelles, par le biais d’une 𝗽𝗲́𝘁𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘃𝗶𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀.


𝗝𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗾𝘂𝗶𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 exprimées par les signataires, qui rejoignent celles qui nous ont été remontées au cours des derniers mois. Elles sont légitimes, et témoignent de l’intérêt respectable de nos concitoyens quant à leur environnement. 𝗝𝗲 𝗿𝗲𝗴𝗿𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗻𝗲́𝗮𝗻𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗾𝘂’𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́𝗲𝘀 à ce point pour tenter d’empêcher toute évolution d’un système qui, à l’évidence, est à bout de souffle.


𝗟𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́, 𝗱’𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝗲𝘂 𝗱𝗲́𝗯𝗮𝘁 𝗮̀ 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲́𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲. Des semaines entières en commission des affaires économiques et du développement durable, où tous les groupes ont pu s’exprimer librement au cours d’échanges particulièrement vifs. Mais avant cela, il y a eu aussi de nombreuses heures de réunions, des auditions… bref, du travail. Laisser penser que les députés auraient voté par méconnaissance est un mensonge : nous sommes sans doute même les mieux informés.


L𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́, 𝗲𝗻𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗼𝗽𝗽𝗼𝘀𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗮𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝗱𝗲́𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂 :

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀. Les mesures qu’elle contient concerne tous les agriculteurs et toutes les filières.

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗲 𝗿𝗼𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗻𝗲́𝗼𝗻𝗶𝗰𝗼𝘁𝗶𝗻𝗼𝗶̈𝗱𝗲𝘀. Elle autorise, à titre dérogatoire et de façon encadrée, l’usage d’une seule substance, autorisée dans toute l’Union européenne, pour les filières pour lesquelles il n’existe aucune autre solution efficace, à condition qu’elles s’engagent à financer la recherche d’alternatives.

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗹𝗮 𝘁𝗼𝘅𝗶𝗰𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗲́𝘁𝗮𝗺𝗶𝗽𝗿𝗶𝗱𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗯𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮𝘃𝗲́𝗿𝗲́𝗲. Toutes les études montrent en fait le contraire. Les traitements à base d’acétamipride autorisés en France jusqu’en 2020 l’était même avec la mention « Abeille » ! L’EFSA a d’ailleurs confirmé cette faible toxicité lors du renouvellement des autorisations européennes.

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗯𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗶𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝗹'𝗮𝗰𝗲́𝘁𝗮𝗺𝗶𝗽𝗿𝗶𝗱𝗲. D’ailleurs, depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, la production de miel en France continue de baisser, du fait du changement climatique et des ravageurs comme le frelon asiatique.

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗶𝗹 𝗻’𝗲𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗮𝘂𝗰𝘂𝗻𝗲 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝘀𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗲𝘀𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱’𝘂𝗻 𝗹𝗶𝗲𝗻 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝗳𝗶𝗲́ 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗲́𝘁𝗮𝗺𝗶𝗽𝗿𝗶𝗱𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿𝘀 𝗽𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀. Les données citées par les opposants font l’amalgame avec d’autres substances qui, elles, restent interdites.

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗶𝗹 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘂𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗹𝗲𝘃𝗮𝗴𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗮𝘂𝗰𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼̂𝗹𝗲. Le texte prévoit simplement un relèvement des seuils à partir desquels les contrôles s’alourdissent fortement, pour les mettre au niveau de la réglementation européennes.

  • 𝗡𝗢𝗡, 𝗹𝗲𝘀 « 𝗺𝗲́𝗴𝗮-𝗯𝗮𝘀𝘀𝗶𝗻𝗲𝘀 » 𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗲. Mais face au changement climatique, la question du stockage de l’eau est cruciale pour l’agriculture : le texte la considère désormais d’intérêt national.


Un texte de loi, ce n’est pas facile à lire. C’est technique, c’est complexe. Mais 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗿𝗲́𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗼𝘁𝗲́. 𝗡𝗶 𝗽𝗹𝘂𝘀, 𝗻𝗶 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀.


Demander l’abrogation de cette loi sur la seule base d’une pétition qui ne fait aucune référence à son contenu, proposée par une personne dépourvue de toute légitimité scientifique ou représentative, et appuyée sur une argumentation idéologique radicale, 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰̧𝗮, 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲.


𝗖𝗮𝗿 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗮𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲𝗹𝗲̀𝘃𝗲 𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲́𝘃𝗶𝗱𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 :

  • 𝗢𝗨𝗜, 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮 𝗹’𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝘂𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲, tant sur le plan environnemental et sanitaire que sur le plan social.

  • 𝗢𝗨𝗜, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 pour garantir la souveraineté alimentaire de la France et pour ne pas dépendre davantage d’importations de produits dont nous ne maîtrisons pas la qualité.

  • 𝗢𝗨𝗜, 𝗹’𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗮 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱’𝗲𝗮𝘂, que ce soit pour faire pousser des fruits, des légumes ou des céréales, ou pour élever du bétail ou de la volaille. Cela paraît fou de devoir le rappeler. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui s’opposent aux retenues d’eau agricoles qui arrosent leur portager personnel avec un réservoir d’eau de pluie… et ils ne voient pas l’incohérence.

  • 𝗢𝗨𝗜, 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝘀. Ils travaillent pour nous nourrir, mais eux aussi ont besoin de vivre de leur activité. Si leurs exploitations ne sont pas rentables, ils finiront par mettre la clé sous la porte.

  • 𝗢𝗨𝗜, 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁 des moyens considérables pour développer des solutions alternatives aux traitements phytosanitaires. Mais ça prend du temps, et en attendant, il faut bien continuer d’avancer…

  • 𝗢𝗨𝗜, 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝘀𝗼𝘂𝗳𝗳𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗰𝘂𝗿𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝘃𝗼𝗶𝘀𝗶𝗻𝘀 𝗲𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲́𝗲𝗻𝘀, dont les prix sont inférieurs grâce à des rendements plus importants et des coûts de production plus bas. Il n’est pas question d’un nivelage par le bas, mais d’un juste rééquilibrage.


Député du premier département agricole de France au titre de la diversité des cultures, j’ajouterai que 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲. Ce sont des filières entières qui sont menacées, et avec elle, nos emplois, nos paysages et notre identité rurale. Noisette, prune, fraise, tomate, kiwi… en Lot-et-Garonne, près de 15% des emplois dépendent de l’agriculture locale et de l’agroalimentaire.


Refuser par principe des mesures à la fois nécessaires et raisonnables, c’est nier l’énorme travail engagé, depuis des années, par nos filières agricoles pour se moderniser et répondre aux enjeux environnementaux. C’est, aussi, oublier les 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲́𝗾𝘂𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝗿𝗮𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 qu’aurait la mort de notre agriculture sur le tissu économique des territoires ruraux.


𝗝’𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗰𝘂𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗲́𝘁𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 de la loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, sans idée préconçue.


𝗝’𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗰𝘂𝗻 𝗱’𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗲𝘂𝘅 𝗮̀ 𝗮𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝗿, 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗻𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 de noisettes, de prunes, de pommes, de betteraves, de cerises… ainsi que nos éleveurs bovins, ovins et avicoles, afin d’échanger sur ces différents sujets avec eux.


𝗝𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶, 𝗽𝘂𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗳𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀, 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗶𝗺𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗮𝗰𝗵𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗶𝘀𝘀𝘂𝘀 𝗱’𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗿𝗮𝗻𝗴𝗲̀𝗿𝗲𝘀, en partie ou en totalité, et de ne consommer désormais que des produits 100% français.


𝗝𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲, 𝗲𝗻𝗳𝗶𝗻, 𝗮̀ 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗮𝘁𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗺𝗲𝗻𝗲𝗿 pour assurer à nos agriculteurs un revenu digne et à préserver la qualité de notre alimentation, en luttant notamment contre le Mercosur et les surtranspositions normatives.


𝗟𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗿𝗶𝗺𝗲𝗿. 𝗡’𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗾𝘂’𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘅𝗶𝗴𝗲, 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲, 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲́𝗲, en accordant nos actes à nos propos et en respectant nos institutions républicaines.


𝗦𝗼𝘆𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲𝘀, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘀𝗼𝘆𝗼𝗻𝘀 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀.

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Guillaume Lepers

 
 
 

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