Discours de politique générale du Premier ministre
- Guillaume Lepers

- 13 oct.
- 2 min de lecture

Cet après-midi, le Premier ministre a présenté sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
Je l’ai écoutée avec attention, avec à l’esprit la gravité de la situation que traverse notre pays. Nous vivons une crise politique inédite, et les Français attendent de nous de la lucidité, du courage et du bon sens. Ils ne veulent plus du spectacle : ils réclament des solutions.
Le Premier ministre dit vouloir redonner la main au Parlement. C’est une bonne chose, mais encore faut-il que cela se traduise par des actes. Les différences entre les groupes sont fortes, chacun le sait. Mais pendant 18 mois, il va falloir trouver des compromis, se concentrer sur l’essentiel et l’urgent, et agir pour le moindre mal dans une période où le pire est possible.
Ma position, celle du groupe Droite Républicaine, n’a pas varié depuis un an :
Refuser le blocage du pays.
Ne pas censurer par principe, mais faire preuve d'une exigence à la hauteur des enjeu.
Donner à la France un minimum de stabilité pour voter un budget et pour relancer la consommation, la production et l’investissement.
Je crois profondément qu’il ne faut ni augmenter les impôts, ni alourdir encore la dépense publique. Ce n’est pas aux Français qui travaillent, ni à ceux qui ont travaillé toute leur vie, de faire encore des sacrifices : c’est à l’État de se réformer, avec moins de couches dans le millefeuille administratif, plus d'efficacité dans les politiques publiques, et globalement, une meilleure gestion des finances publiques.
Nos objectifs sont clairs, et je crois qu’ils sont partagés par une majorité de Français :
Revaloriser le travail, rétablir l’ordre, contrôler l’immigration.
Récompenser l’effort et le mérite, avec par exemple la création d'une allocation sociale unique plafonnée et la défiscalisation des heures supplémentaires.
Réarmer notre droit face à la violence et à l’immigration illégale : une infraction, une sanction.
Notre pays traverse une crise de régime. Pour en sortir, il faudra un redressement de droite, celui qui avait inspiré la Ve République : celui de l’ordre, du travail, et de l’efficacité au service de la Nation.
--- Guillaume Lepers








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