Censure partielle de la loi Duplomb : le combat continue !
- Guillaume Lepers

- 8 août
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Guillaume Lepers prend acte, avec gravité, de la censure par le Conseil constitutionnel de l’article 2 de la loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, article qui autorisait, à titre dérogatoire, l’usage de l’acétamipride pour les filières en situation d'impasse sanitaire.
Dans le respect des institutions, il tient néanmoins à exprimer une colère profonde et une grande incompréhension face à cette décision, qui prive, une fois de plus, nos agriculteurs d’une solution concrète et encadrée pour faire face à une urgence sanitaire.
C’est tout un pan du travail parlementaire, construit avec rigueur et responsabilité, qui est balayé d’un revers de plume.
Cette disposition n’était ni un renoncement écologique, ni un passe-droit. Elle visait simplement à offrir à nos producteurs les mêmes armes que leurs concurrents européens, dans un cadre strict, et les mêmes moyens de lutte contre les ravageurs de leurs cultures. Ce n'était pas une solution de facilité, mais une réponse à une urgence sanitaire concrète.
Le débat a été largement pollué par une campagne massive de désinformation idéologique, menée par certains mouvements militants, bien loin de la réalité du terrain.
Cette censure nourrit davantage encore le sentiment d'abandon, hélas légitime, qui ronge le monde agricole. Ce sentiment n’est plus un cri de colère : c'est un cri de détresse et d'alerte.
Une grande partie de cette loi cruciale a malgré tout été validée, ce qui va notamment permettre d'avancer sur la question du stockage et des usages de la ressource en eau. Sa promulgation doit donc intervenir au plus vite.
Dans le même temps, le travail doit reprendre pour d'une part, soutenir les filières en danger immédiat, et d'autre part, les accompagner massivement dans la recherche de solutions alternatives.
Il en va de la dignité de nos agriculteurs, de notre souveraineté alimentaire, et de la capacité de la France à ne pas dépendre des importations dans un contexte mondial instable.
Guillaume Lepers refuse la résignation. Il poursuivra le combat aux côtés des professionnels du monde agricole, pour défendre leur métier, leur avenir et celui de notre pays.








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