Budget 2026 : l'heure des responsabilités
- Guillaume Lepers

- 26 août
- 2 min de lecture

Le 8 septembre prochain, le Premier Ministre sollicitera la confiance de l’Assemblée nationale. Dans une situation d’une telle gravité, chaque député reste libre de son vote. Pour ma part, fidèle à mes engagements, je prendrai ma décision en conscience, à l’aune d’un seul critère : l’intérêt de la France, du Lot-et-Garonne et de mes concitoyens.
Avec mes collègues de la Droite Républicaine, nous avons déjà fait part au Premier ministre de nos propositions pour redresser les finances publiques, et ce dès le mois d’avril. Malheureusement, nous n’avons pas été entendus.
Il n’est pas acceptable de faire reposer l’essentiel des efforts budgétaires envisagés sur ceux qui travaillent ou ont travaillé toute leur vie.
La spécificité rurale doit être pleinement prise en compte dans les mesures d’économies : les territoires ruraux ne peuvent pas continuer d’être la variable d’ajustement de la Nation.
De même, nous attendons des décisions fortes pour revaloriser le travail et réduire le coût de la politique migratoire.
La France traverse une situation budgétaire critique. L’heure est grave. Nous n’avons plus le luxe de perdre deux mois supplémentaires dans des calculs politiciens ou des mises en scène théâtrales. La confiance est un mot fort : elle ne peut être accordée sans écoute, sans réorientation claire, sans stratégie solide de reconstruction nationale.
Je refuse le chaos, mais je refuse tout autant la poursuite d’une politique qui a échoué. Ce dont la France a besoin, ce n’est pas de promesses, mais de vérité, de courage et de pragmatisme : dire les choses comme elles sont, partager l’effort justement, et agir sans attendre.
Ceux qui annoncent dès aujourd'hui leur vote, sans attendre les discussions, montrent clairement qu’ils ne cherchent pas à sortir notre pays de l’ornière, mais à ajouter du chaos à la crise que nous traversons. Pour ma part, je ne m’inscris pas dans ce jeu stérile.
Le Premier Ministre recevra les présidents de groupes parlementaires à partir de lundi : c’est alors que nous verrons si nos propositions sont prises en compte et si des inflexions réelles apparaissent. C’est à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, que je prendrai ma décision, en responsabilité et en conscience, dans l’intérêt de notre territoire et de la France.
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Guillaume Lepers








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